Deuxième ville de France, Marseille reste une immense scène de théâtre où les représentations se succèdent, sans temps morts. Pas de saison d’hiver ou d’été, pas de relâche, sauf en août peut-être.
Marseille est une ville étonnante dont les habitants ont des talents innés de comédiens et se moquent bien d’avoir des spectateurs complices, car ils jouent d’abord pour eux. Drames et comédies, en alternance, sur une scène à la taille digne d’une grande métropole, voire d’une mégalopole, qui aurait pourtant gardé l’esprit de province (et l’accent de Provence).
Dans ces conditions, rejetez les idées toutes faites sur Marseille, celles que vous aviez en tête avant le lever du rideau. On daignera oublier que vous avez vidé toute votre voiture au parking, en jetant des regards inquiets, après avoir pesté contre les embouteillages, regardé d’un air effaré, depuis l’autoroute, le paysage gâché par des blocs de béton, alors que vous pensiez arriver au « Pays du soleil »...
Un titre d’opérette marseillaise, de celles qui donnèrent à la France entière, dans les années 1930, l’accent de Fernandel, Raimu ou Sardou… L’opérette, la trilogie de Pagnol, les poissonnières… il ne manque plus que le pastis, la pétanque, le savon et la petite sieste, et nous voilà avec quelques-uns des clichés qui ont fait la réputation de Marseille.


Le Vieux-Port


Le Vieux-Port se trouve au coeur de la ville, au bout de la Canebière. C'est là qu'ont débarqué les Phocéens qui ont fondé Marseille il y a plus de 2 600 ans. Une myriade de bateaux de plaisance y sont alignés en rangs serrés, avec, d'un côté la Mairie de Marseille et le vieux quartier du Panier, de l'autre les restos et les bars du quai de Rive-Neuve, où les Marseillais ont l'habitude de sortir, le tout sous le regard de Notre-dame-de-la-Garde, perchée sur sa colline. Deux forts en gardent l'entrée. Sur la rive droite, le fort Saint-Jean, et sur la rive sud, le fort Saint-Nicolas. Au débouché de la Canebière, chaque matin à partir de 8h, s'installe le célèbre marché aux poissons.

 

Notre-Dame-de-la-Garde


Sur un piton calcaire culminant à 157 m, Notre-Dame-de-la-Garde, qu'on appelle ici la « Bonne Mère », est à Marseille ce que le Pain de Sucre est à Rio : un lieu magique d'où l'on épouse du regard toute une ville. Objet de pèlerinage depuis bientôt 800 ans, c'est aussi un lieu de recueillement ouvert à tous les publics de toutes confessions. Extraordinaire collection d'ex-voto à l'intérieur. De style romano-byzantin, dans un déploiement de marbres et de mosaïques, la basilique actuelle, construite dans la deuxième moitié du XIXe s., est surmontée d'une statue de la Vierge étincelante de 9,70 m de hauteur. Le site est accessible notamment par le bus 60.

 

L'Abbaye Saint-Victor

 

Proculus, évêque de Marseille (380-430) accueille favorablement Jean Cassien. Anachorète, Cassien est certainement l’initiateur de la vie monastique à Marseille. Un culte s’organise à l’emplacement de l’actuelle abbaye, autour d’une tombe que l’on vénère et dont la tradition, une fois encore, prétend qu’elle abrite les reliques du martyr éponyme marseillais du IVe siècle saint Victor.

Les cryptes conservent en réalité des témoignages archéologiques très précieux qui attestent de la présence d’une carrière exploitée à l’époque grecque, puis d’une nécropole hellénistique (IIe siècle avant Jésus Christ) dont la vocation persistera à l’époque chrétienne. On en perd la trace entre le VIIe siècle et la fin du Xe siècle. En effet, Saint-Victor connaît, comme toute l’Europe Occidentale des périodes obscures, d’invasions normandes et sarrazines.

En 977, la vie monastique renaît et est soumise à la règle de Saint Benoît.

En 1020, un moine catalan, Isarn, entreprend de grands travaux (construction de la première église dont la tour actuelle, de l’autel majeur). De la fin du XIIe siècle jusqu’au XIIIe siècle, l’abbaye est entièrement reconstruite selon les règles des bâtisseurs romans. Le monastère sera ensuite fortifié et l’ensemble sera inclus dans le système de défense du port.

Dès le XIe siècle et jusqu’au XVIIIe siècle, Saint-Victor jouit d’une totale hégémonie sur toute la chrétienté du bassin méditerranéen. Progressivement la ferveur monastique décroît et l’église deviendra après la Révolution un dépôt à fourrage, une prison et une caserne, ce qui évitera sa démolition ; elle sera rendue au culte et restaurée au XIXe siècle. L’église sera élevée au rang de basilique mineure en 1934 par le Pape Pie XI.

Chaque année au moment de la Chandeleur un pèlerinage important a lieu. Le 2 février au matin, une procession part du Vieux-Port vers l’Abbaye Saint-Victor en empruntant la rue Sainte. La Vierge noire conservée dans les cryptes est revêtue de son manteau vert et est présentée à la foule ; l’archevêque la bénit, célèbre la messe et se rend ensuite au four des Navettes  où il bénit ces petits biscuits en forme de bateaux typique de Marseille.

 

Le Panier


Compris entre le quai du Port, la place de la Major et la rue de la République, derrière l'hôtel de ville, le Panier est un quartier encore riche d’atmosphère, où l'on retrouve le véritable esprit de Marseille. C'est là que se sont installés pendant longtemps les immigrés débarquant par vagues à Marseille : les Italiens, les Corses, les Arabes. Impossible alors de ne pas être sensible à la douceur toute méditerranéenne de ses ruelles, de ses escaliers, de ses passages étroits. Au coeur du Panier se trouve la Vieille-Charité, l'une des plus belles œuvres de Pierre Puget, est aussi l'une des rares qui lui aient survécu. Ce superbe témoignage de l'architecture civile du XVIIe siècle abrite aujourd'hui plusieurs musées.

 

Les Goudes


Située à l'extrême sud de Marseille, juste avant le massif des calanques, l'anse des Goudes a servi de lieu de tournage dans certains films de Jean-Pierre Melville, et surtout de pied à terre à Fabio Montale, le héros d’Izzo. Si la faim vous tenaille, profitez-en : dans ce grand village de pêcheurs, il y a quelques restaurants fort recommandables. On peut également se baigner dans ce coin de la ville qui fait irrésistiblement penser aux îles grecques.

 

Le Vallon des Auffes


Le vallon des Auffes est l'un des lieux magiques dont Marseille a le secret. Vous allez craquer à votre tour pour ce petit port de pêche de carte postale avec un viaduc en fond de décor. Son nom provient de l'alfa (auffo en provençal), une herbe d'Afrique du Nord et d'Espagne employée dans la fabrication des cordages et des tissus grossiers, autrefois stockés ici. Quelques-uns des restaurants les plus célèbres de la ville s’y cachent. Accès possible par le bus 83.

 

Malmousque

 

La calanque de Malmousque de Marseille est la seule crique de la presqu’ile du Malmousque du côté du Vieux Port (côté nord de la presqu’ile). Cette calanque est très originale avec de belles maisons provençales entourant un petit port. L’espace de baignade se situe sur le côté droite de la calanque en longeant la falaise. On trouve seulement des rochers et un ponton en béton. L’accès à la mer n’est pas facile mais le site est très pittoresque. En face, on a le rocher des pendus sur la rive opposée le centre des bains militaires.

Pour accéder à cette calanque, nous vous conseillons de vous garer sur le chemin du Génie (à côté des bains militaires – seulement quelques places de parking mais peu connu – perpendiculaire à la corniche Kennedy, puis Rue Boudouresque et chemin des Génie).

Accès possible par le bus 83.

 

Le Château d'If


L'île d'If est la plus petite de l'archipel : 300 m de long sur 180 m de large (3 ha). C'est son château qui l'a rendue célèbre. Il fut édifié sur ordre de François Ier. Dans le château d'If, devenu prison d'État en 1634, on enferma des princes, des protestants, des gentilshommes turbulents (Mirabeau y fut incarcéré 6 mois sur ordre de son père), des insurgés de 1848 et des communards de 1871. Alexandre Dumas, qui y enferma Edmond Dantès, le héros de son roman Le Comte de Monte-Cristo. La réalité a rejoint la fiction : sa cellule se visite aujourd'hui !

 

L'Estaque


À une dizaine de kilomètres au nord-ouest du Vieux-Port, l'Estaque est l’un des quartiers de Marseille ayant le moins changé. Il fascina Cézanne, Braque, Dufy et tant d'autres. Ce village, avec son port intime, abrite un charmant lacis de ruelles et de demeures à tuiles rouges dégringolant de la montagne... L'Estaque a su conserver une âme forte et un caractère populaire bien ancré. Et ce n'est pas le cinéaste Robert Guédiguian qui le démentira, lui qui s'en est inspiré et s'en inspire toujours. Pour goûter au charme de l'Estaque, aller faire un tour sur son port et attablez -vous à l'un des bars du coin, pour siroter un pastis en dégustant des panisses (beignets de farine de pois chiche), la spécialité locale.

 

La Corniche Kennedy


D'Endoume aux plages du Prado, la corniche Kennedy longe le bord de mer. Elle offre l'un des plus beaux paysages de Marseille : la Méditerranée et ses îles. C’est aussi la course préférée des joggers marseillais. Sur les hauteurs, face à la mer, se trouvent de magnifiques villas du XIXe siècle. On s'y rend depuis le Vieux-port avec le bus 83.

 

Les Calanques de Marseille


Les calanques sont l'un des plus beaux sites de Provence. Sortes de fjords méditerranéens, les calanques sont des failles profondes et escarpées dans la roche calcaire dans lesquelles s'engouffre l'eau de mer. S'étendant jusqu'à Cassis, les calanques restent sur le territoire de la commune de Marseille. Attention, même à pied en longeant la mer par le GR 98 et les autres chemins de randonnée, le sentier n'est pas toujours aisé à trouver. La balade en bateau est formidable.

 

La Cité radieuse du Corbusier


La Cité radieuse est l'une des œuvres les plus célèbres de l'architecte Le Corbusier, classée Monument historique et en instance d'être inscrite au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. Pourtant, après sa construction en 1952, la Cité radieuse fut surnommée ironiquement « la maison du fada » par des Marseillais effrayés par la modernité du bâtiment.

 

L'île Plane

 

L'île Plane (oyu Calseraigne) est un îlot plat qui se trouve dans la rade face au massif de Marseilleveyre. L'île Plane est déserte.

 

La calanque de Morgiou


La calanque de Morgiou, très encaissée, est accessible en voiture depuis Mazargues. Le village est resté typique, dans l'esprit du moins, même s'il y a un peu moins de pêcheurs faisant la sieste au soleil.

 

Eglise des Réformés

 

Cette imposante église trône tout en haut de la Canebière, au bout des allées de Meilhan, et on ne peut pas la rater car sa grande façade néogothique est remarquable. Et elle regorge d'histoires curieuses et typiques.

Bon, d'une, elle est bâtie à l'emplacement d'un couvent d'Augustins Réformés (une branche dérivée des Grands Augustins). Cela explique l'appellation d'église des Réformés que les marseillais lui ont donnés. Et c'est un site religieux historique car la première pierre de l'ancienne chapelle du couvent dédiée à Saint Nicolas de Tolentino, fut posée par le duc de Guise, gouverneur de la Provence, le 20 juin 1611. Pour l'anecdote, il parait que cette pierre symbolique a été retrouvée lors de la démolition de la chapelle en 1869.

Et de deux, chaque année à Marseille, le dernier dimanche qui clôture l'année liturgique, (c'est le dimanche du Christ Roi), tous les santonniers se retrouvaient à l'église des Réformés pour une célébration eucharistique avant d'inaugurer la foire aux santons : c'est la messe des Santonniers. Mais cette année à cause des travaux du tramway, c'est à l'église de Saint Ferréol qu'ils furent accueillis.

Enfin, pour les amateurs d'art, elle a été édifiée entre 1855 et 1888 par l'architecte Reybaud sur les plans de l'abbé Pougnet, selon le style gothique ogival du 13ème siècle. Et j'ai lu que le plan serait "basilical burgondo-lyonnais", alors que la nef, le transept et la façade sont explicitement dérivés des cathédrales du Bassin parisien. En tout cas, les portes et les vitraux sont remarquables et l'ensemble du mobilier sacré est de grande qualité. Enfin, sur le perron, on peut admirer une statue de Jeanne d'Arc réalisée par Botinelly en 1943.

 

Iles du Frioul


Reliées entre elles par une digue depuis le début du XIXe siècle, les îles du Frioul sont devenues un quartier « maritime » de Marseille, suite à la construction, dans les années 1970, d'un projet immobilier discutable et, d'ailleurs, jamais mené à terme. On peut encore se baigner dans de petites criques quasiment désertes.

 

Le Palais Longchamp

 

Dès le XVIe siècle on envisage de creuser un canal qui alimenterait Marseille en eau de la Durance. Au XIXe siècle le problème de l’eau devient une obsession pour la municipalité, aggravé par une épidémie de choléra en 1835. Dès 1838 des projets pour le creusement de ce canal sont établis et c’est celui de l’ingénieur des Ponts et Chaussées Franz Mayor de Montricher qui est retenu. Pour creuser ce canal, long de 85 kilomètres, il a fallu ouvrir des souterrains, construire 18 ponts aqueducs, 10 ans de travaux et la ténacité de certains élus. Dès le début du chantier en 1839, on imagine la construction d’un château d’eau monumental à la gloire de cette eau si précieuse. Après plusieurs projets, c’est celui de l’architecte de Notre-Dame de la Garde, Henry Espérandieu qui sera choisi pour édifier le plus remarquable des édifices construits à Marseille sous le Second Empire.

Le monument inauguré en 1869, commémore l’arrivée des eaux du canal de la Durance à Marseille que l’on retrouve évoqués dans le décor. Le célèbre sculpteur animalier Antoine Louis Barye a réalisé les lions et les tigres de l’entrée et la fontaine monumentale au centre de la colonnade est l’œuvre de Jules Cavelier.
Il réunit sur un même site le musée des Beaux-Arts, le Muséum d’histoire naturelle, et un parc botanique et anciennement zoologique.
Installé dans l’aile gauche du Palais, rénové et réouvert en 2013, le musée des Beaux-Arts conserve des peintures, des sculptures et des dessins du XVIe au XIXe siècle, il est le plus vieux musée marseillais, puisqu’il a été crée en 1801.

Dans l’aile droite du palais est installé le Muséum d’histoire naturelle  depuis 1869. Le Muséum regroupe des collections de cabinets de curiosités du XVIIIe siècle de la ville et des dons de l’Etat. Ses collections lui ont valu d’être classé en première catégorie en 1967 comme neuf autres grands Muséums de France.

 

Les Docks


Les Docks Marseille sont fondés sur la création d’un concept innovant de lieu de vie. Ils proposent une nouvelle génération de lieu, une révolution dans la manière de faire cohabiter shopping, besoins du quotidien et envie de détente.

Une originalité exprimée par sa conception architecturale et sa décoration, mais également par une offre de boutiques sélectionnées en adéquation avec l’identité de la ville et en complémentarité avec les acteurs situés à proximité.

Les Docks Village, deviennent un cœur pour Marseille, une nouvelle place ouverte sur la ville et sur la mer, un lieu de vie diurne et nocturne incontournable pour les Marseillais.
Avec sa rue intérieure, ses cours et ses habitants, ce nouveau lieu devient une véritable ville dans la ville.

Se rencontrer

Entre territoire et ville, passé et présent, ville et port, marseillais et touristes, actifs et passants, grâce à :

• L’ouverture de toutes les façades sur la mer et la ville

• La démultiplication des terrasses et des lieux de rencontre sur le boulevard ou dans les cours thématisées

• L’animation du lieu 7/7 et jusqu’à 01h00 du matin pour les bars et restaurants

Echanger

80 boutiques et restaurants dédiés :

• aux habitants du quartier

• aux 220 entreprises et 3 500 personnes qui travaillent chaque jour dans l’immeuble

• aux 34 000 collaborateurs de ce quartier d’affaires incontournable

• aux marseillais comme aux nouveaux arrivants

• aux touristes et aux croisiéristes

Découvrir

Un concept unique et thématique

Les Docks Village procurent la véritable expérience de la Méditerranée grâce à son concept unique et thématisé. Ils valorisent l’identité de notre ville et du bâtiment. Le commerce tire ainsi son dynamisme du lieu et de son ancrage local.

 

 

 

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